Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Algérie: La corruption tue autant que le cancer(source Afriquinfos)

Publié par The Algerian Speaker sur 26 Septembre 2013, 12:35pm

Catégories : #DEBATS A BATONS ROMPUS(hiwar bila houdoud)

CHAISE ROULANTE DZ En Algérie, les malades atteints du cancer se sentent condamnés : entre la cruelle insuffisance de centres médicaux et la corruption du milieu de la santé, les Algériens meurent en silence.

Quand Bouteflika était malade, il s’est envolé illico pour le Val-de-Grâce à Paris, suivi d’une convalescence à l’hôpital des Invalides de plusieurs mois, aux frais de l’Etat. La plupart des hauts dignitaires algériens font de même quand ils ont besoin de soins médicaux. Mais pour les citoyens eux-mêmes, un simple rendez-vous chez le médecin relève du miracle.

A ce jour, l’Algérie ne dispose que de trois centres anticancer dans tout le pays : à Oran, à Alger et à Blida. Une misère, pour un pays de 38 millions d’habitants qui enregistre en moyenne 40.000 nouveaux cas de cancers chaque année.

Pour obtenir ne serait-ce qu’un rendez-vous pour une opération ou une radiothérapie, les malades ne peuvent compter que sur leurs relations, un ami ou un cousin haut placé. Et pour le très grand nombre d’entre eux qui n’a pas le bonheur de connaître quelqu’un, avoir accès aux soins nécessaires leur est presque impossible.

« Dans le secteur des soins médicaux, la corruption est malheureusement florissante » déplore Djilali Hadjajd, ancien médecin et actuel président de la Transparency International Algérie. Le manque flagrant d’hôpitaux, de personnel soignant ou de matériel médical n’est pas dû à un manque de moyens financiers, révèle-t-il ; mais le budget colossal est grignoté par la corruption, ne laissant rien pour les malades eux-mêmes.

La maladie n’est donc pas le seul ennemi à combattre pour les Algériens qui contractent un cancer : les méandres sans fin de la santé publique en sont un autre, tout aussi redoutable. Et bien souvent, toutes les économies y passent –quand économies il y a – laissant les familles dans des situations très préoccupantes.

La Constitution algérienne, article 54, stipule noir sur blanc que « Tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé ». Un droit que, malgré ses belles promesses, l’Etat est bien loin de respecter…

C’est pourquoi plusieurs médecins et intellectuels algériens ont lancé sur les réseaux sociaux un mouvement appelé « Val-de-Grâce pour tous », pour sensibiliser les consciences sur la prise en charge médicale en Algérie.

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